Pulnoy et le développement durable
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La Ville s’engage pour l’écocitoyenneté et le développement durable.
Une fois par an, la Ville de Pulnoy réunit les acteurs du développement durable au centre socioculturel :
de nombreux professionnels et bénévoles du monde associatif sont à la disposition du public pour évoquer les économies d’énergies (éclairage, chauffage, isolation, eau…) et partager des astuces pratiques (fabriquer soi-même ses produits d’entretien et cosmétiques, conserver les aliments, cultiver son potager…).
Deux ans avant l’entrée en vigueur de la Loi Labbé, interdisant aux collectivités l’utilisation de produits phytosanitaires, la Ville de Pulnoy y avait renoncé, afin d’entretenir les espaces public « au naturel ». En complément, les espaces verts sont majoritairement aménagés avec des matériaux recyclés et le fleurissement pensé autour du déploiement de plantes vivaces.
De même, le fauchage tardif s’est progressivement imposé, pour garantir l’équilibre de notre écosystème.
Biodiversité et développement durable ont été à la base même de la conception du quartier des Résidences vertes. Verger, noues et bassins de rétention sont autant de lieux de préservation de la faune et de la flore.
De plus, début 2018, l’avenue L. de Vinci a accueilli la première borne de recharge pour véhicules électriques ou hybrides disponible sur l’espace public de l’agglomération, hors Nancy.
Chaque année, les habitants sont sensibilisés à la préservation de leur environnement, de leur cadre de vie, au travers d’une campagne de communication axée sur la propreté de la ville, qui se déroule en mai et rappelle à chacun qu’il a un rôle à jouer.
Les enfants ont aussi leur rôle à jouer, c’est pourquoi les repas servis à la cantine sont composés à 80% de produits frais et au moins 20% de produits bio-locaux. De plus, en anticipation de la Loi alimentation et l’interdiction des barquettes en plastique, une réflexion est menée avec le fournisseur pour adapter la livraison des repas.
Les restaurants scolaires sont régulièrement le théâtre d’animations de sensibilisation à la réduction des déchets alimentaires, au travers d’une pesée des restes en fin de déjeuner, de jeux sur le tri sélectif, et de débats sur le sujet du gaspillage entre enfants et animateurs.
Du côté de la Mission ados, l’accent est mis sur la valorisation des déchets avec, notamment, l’organisation d’ateliers de « récup’art ».
Le meilleur des déchets étant celui qui n’est pas produit, la Ville propose à ses habitants des supports de communication qui excluent l’utilisation de papier avec, notamment, une version dématérialisée du Pulnoy en bref et de ses compléments.
Enfin, les initiatives des Pulnéens et Pulnéennes engagés sont soutenues. C’est ainsi qu’un point de compost partagé a été installé rue Descartes, dès octobre 2016, pour les habitants des résidences des Sables et du Petit Breuil, en réponse à la suggestion de l’un d’eux – idée concrétisée avec le soutien de la Métropole du Grand Nancy.
La Métropole, justement, est un partenaire incontournable de la Ville dans sa politique d’écocitoyenneté et de développement durable.
La gestion des déchets relève de sa compétence : collecte des objets hétérogènes, des déchets recyclables et non-recyclables, fonctionnement des déchetteries du Grand Nancy…
La Maison de l’Habitat et du Développement Durable, service Métropolitain, regroupe en un seul lieu les interlocuteurs capables de répondre aux problématiques liées à l’habitat et à la gestion des déchets domestiques.
Deux fois par an, les services de la Métropole organisent une restitution de compost.
Des subventions sont allouées aux particuliers (sous conditions d’éligibilité) pour les travaux de rénovation énergétique, l’achat d’un récupérateur d’eau de pluie, d’un bac à compost ou lombricomposteur, d’un vélo à assistance électrique…
Liste non exhaustive !
Prolongement de l’article « Pulnoy et le développement durable » paru dans le Pulnoy en bref n° 124 :
Dans son édito du Pulnoy en bref n°103, publié en septembre 2015, Mme Piccoli, Maire de la ville, débutait son propos par la phrase suivante : « Ce début de siècle est marqué par une prise de conscience quasi universelle de l’urgente nécessité de mieux gérer notre environnement. »
À l’époque, déjà, le zéro phyto était d’usage dans les espaces publics de la ville, bien avant que la Loi Labbé ne l’impose, et l’équipe municipale exprimait sa volonté de s’engager toujours davantage sur la voie du développement durable.
De nombreux exemples ont été cités dans les colonnes du Pulnoy en bref n°124, diffusé en mars 2019, et une multitude d’autres peuvent encore être mis en lumière, d’autant qu’ils permettent bien souvent de créer du lien entre les hommes et entre les générations :
2 agents municipaux sont affectés à la propreté de la ville. Leur mission ne se limite pas à faire en sorte que les rues de notre cité soient propres, donc « belles ». Les déchets ramassés durant leurs nombreuses tournées sont autant d’éléments qui ne s’infiltrent pas dans les sols, donc une pollution évitée.
Deux fois par an, ils reçoivent le renfort de leurs collègues du centre technique municipal et de ceux de la Métropole pour un grand coup de balais qui se déroule généralement en mai, en même temps que la campagne de sensibilisation à la propreté de la ville adressée aux Pulnéens, puis en septembre. Cette coopération permet de couvrir tout le territoire communal : rues, impasses et cheminements piétons sont désherbés et soufflés, donc débarrassés non seulement des déchets humains légers, mais aussi des mauvaises herbes et autres déchets végétaux.
Pour rappel, le restant de l’année, ces travaux d’entretien courant incombent aux riverains, le long de leurs propriétés respectives (arrêté municipal du 06/03/1996).
Aussi souvent que possible, et auprès d’un public le plus divers possible, la transmission des savoirs est encouragée, pour que les « mains vertes » soient toujours plus nombreuses et toujours plus performantes. Il est en effet important de ne pas oublier que la terre peut nous nourrir, quand on lui en laisse la possibilité.
Ainsi, des bacs de plantes aromatiques ont été installés aux entrées de certains immeubles du quartier des Résidences vertes, à disposition et sous la responsabilité des occupants des lieux. De même, jeunes et moins jeunes sont invités à se rencontrer et à échanger dans le cadre du dispositif « Jardin de voisins, jardin malin » qui permet aux plus valides d’exploiter le bout de jardin qui manque à leur propre domicile. Dans les écoles aussi, des carrés potagers sont à disposition des élèves et des enseignants qui peuvent ainsi intégrer le rythme de la nature et la croissance des végétaux aux apprentissages plus traditionnels. Ces carrés potagers sont d’ailleurs souvent accompagnés, à proximité, d’hôtel à insectes : les enfants, futurs acteurs de notre planète, doivent impérativement comprendre l’importance de la biodiversité et le fait que même les insectes, ces petites bêtes qu’on néglige tant, ont un rôle majeur à jouer : si certains sont nuisibles aux cultures, une majorité les protège au contraire (en mangeant les nuisibles) ou en est tout simplement à l’origine, grâce à la pollinisation.
En matière de transmission des savoirs et de respect de l’environnement, on peut également citer l’engagement des écoles de la ville qui répondent toujours favorablement aux visites en forêt qui leur sont proposées. Plusieurs classes ont d’ores et déjà eu l’occasion de participer à une visite commentée de la forêt de Pulnoy, en compagnie de Léon Wehrlen, conseiller municipal délégué au patrimoine naturel, mais surtout chercheur à l’INRA (maintenant en retraite). Faune et flore (et leurs interactions) sont présentées avec pédagogie, tout comme la manière dont le climat et le sol définissent les essences d’arbres présentes, les maladies susceptibles de se développer avec le réchauffement climatique, etc.
Transmission également dans le cadre du Repair Café intercommunal de Pulnoy-Saulxures-Seichamps, où chacun peut enseigner et apprendre : lieu de partage par excellence, ce rendez-vous mensuel permet de réparer les objets au lieu de les jeter et, les bénévoles ne pouvant être experts dans tous les domaines, il n’est pas rare de les voir échanger entre eux sur la meilleure stratégie à adopter pour donner une seconde vie aux objets qui leur sont confiés. Une fois le plan d’action établi, il est expliqué au propriétaire de l’objet qui est invité à participer aux manipulations (peut-être sera-t-il amené à les reproduire un jour). L’éventail des services s’est d’ailleurs élargi avec la possibilité de faire effectuer retouches et ourlets, pour ne pas jeter, non plus, les textiles (et peut-être susciter quelques vocations).
Lors des Bons moments same…di, proposés une fois par mois par la Ville, il n’est pas rare non plus que soient proposés des ateliers pour apprendre à créer soit même des produits cosmétiques ou d’entretien : la possibilité de réduire ses dépenses, certes, mais aussi d’utiliser des produits naturels, moins nocifs pour l’environnement que ceux disponibles dans les rayons des grands magasins.
Préserver l’environnement, c’est aussi limiter les émissions de gaz à effet de serre, dont les gaz d’échappement. Dans cette optique, une station de chargement pour véhicules électriques et hybrides a été installée avenue Léonard de Vinci et ses utilisateurs sont de plus en plus nombreux.
Plus accessibles au grand public, on peut mentionner non seulement le réseau de transports en commun du Grand Nancy, mais aussi le vaste réseau de pistes cyclables qui se déploie dans la ville, sur 11km.
Le vélo, un moyen de transport doux dont l’usage est encouragé par la mise à disposition du public d’une station de gonflage sur le parvis de l’Hôtel de ville ou encore par la présence d’un atelier d’entretien animé par la Maison du vélo à l’occasion des Moments prévention organisés par la Ville (RDV le 24 avril, de 14h à 16h !). Des VélOstan peuvent également être loués auprès des agents d’accueil de l’Hôtel de ville.
Enfin, même si notre liste n’est toujours pas complète (et ne pourra l’être tant les exemples sont nombreux et variés), nous ne pouvons finir cet article sans mentionner les récents travaux menés autour du Grémillon et du plan d’eau du Val de la Masserine : des travaux de renaturation. Avec juste ce mot, re-naturation, on comprend aisément que l’Homme s’est trompé en voulant contrôler et « domestiquer » le cours du Grémillon et qu’il était temps de lui rendre un caractère « plus sauvage », afin que les inondations de mai 2012 ne se reproduisent pas. En s’appuyant sur les dernières connaissances en la matière, un réaménagement a été opéré afin que des obstacles naturels (principalement au travers d’un tracé sinueux) soient les garde-fous de ce ruisseau pouvant se transformer en torrent en cas de très fortes pluies.
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