Portrait de Pulnéen : Christian Euloge
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Quand et comment êtes-vous devenu Pulnéen ?
En septembre 1963. Ce n’était pas un choix, mais la conséquence de la nomination de mon épouse au poste de directrice de la nouvelle école.
Aujourd’hui retraité, quel a été votre parcours professionnel ?
Je suis entré au lycée Loritz en 1948. Dès ma sortie, j’ai travaillé dans plusieurs entreprises d’électricité.
Dans la dernière, j’étais le directeur, jusqu’à ma retraite.
Quel a été votre engagement politique à Pulnoy ?
Quand je me suis installé ici, Pulnoy n’était qu’un petit village d’une centaine d’habitants, qui commençait son urbanisation. Très vite, je me suis intéressé à la vie de la commune : j’ai été élu au conseil municipal en 1965, puis premier adjoint en 1969, poste que j’ai occupé pendant les 3 mandats suivants.
En 2008, ayant 75 ans, j’ai jugé que l’heure était venue de laisser la place à quelqu’un de plus jeune.
Pendant tous mes mandats, les maires successifs m’ont principalement confié la gestion de l’urbanisme, ce qui m’a passionné.
Les promoteurs se bousculaient pour venir nous présenter leurs projets et nous en étions ravis. Mais il fallait être très vigilant car, bien souvent, les engagements n’étaient pas tenus. Le plus bel exemple : le quartier de la Masserine avec ses 550 logements. L’opération la plus importante que nous avions à gérer ! Un vaste espace vert de 26 000 m² était prévu, avec un plan d’eau de 8 000 m² pour dompter les eaux tumultueuses du Grémillon et apporter un espace de détente et de calme aux habitants. Tout allait bien jusqu’au moment où le promoteur nous a dit que ses finances ne lui permettaient plus de réaliser ces ouvrages. Il nous a fallu nous battre pour le faire plier, sans l’aide des services de l’État. Au final, nous avons gagné, mais que d’heures passées sur ce dossier !
Un autre dossier m’a aussi beaucoup accaparé. Comme je l’ai dit, les promoteurs nous mettaient la pression. En 1980, sous le mandat de R. Galmiche, nous avons réalisé qu’il fallait gérer une progression trop rapide des constructions et imaginer le Pulnoy futur. Nous avons alors décidé de modifier notre plan d’urbanisme en interdisant toute construction sur la partie Sud Est de Pulnoy.
C’est là qu’a été créé le golf, dossier sur lequel le maire suivant, G. Royer, avec sa pugnacité bien connue, s’est battu bec et ongles. Là aussi, j’ai été à ses côtés.
J’ai été délégué au syndicat scolaire et nous avons réussi à faire implanter à Pulnoy le collège de l’Est de l’agglomération nancéienne.
Le projet de l’actuelle ZAC de la Porte Verte a quant à lui été initié lorsque j’étais délégué à la commission du développement industriel et commercial du district urbain.
Et votre engagement dans le milieu associatif ?
En tant qu’élu, je n’ai pas pris de responsabilité dans les associations mais, comme les autres membres du Conseil, j’en étais très proche. Nous avions bien compris que les activités des associations étaient majeures dans l’animation de la commune !
À ma retraite d’élu, je suis entré dans le conseil d’administration des Amis du verger de Pulnoy, dont j’ai été le président pendant 3 ans. J’en suis encore membre du bureau. Je suis également trésorier d’Envol 2000, qui aide au retour à l’emploi de beaucoup de Pulnéens. Je fais également partie du cercle de mémoire initié par la Ville de Pulnoy, au sein duquel je participe à l’écriture de livrets permettant aux Pulnéens de mieux connaître l’histoire de notre ville.
En conclusion je peux vous dire que je suis très heureux de vivre à Pulnoy qui, « ville à la campagne », nous permet de profiter de tous les services d’une métropole tout en étant proche de la nature.