Gardons notre ville propre
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– Article publié le 24 novembre 2020 –
Durant cette période de confinement, moins stricte qu’au printemps, les sorties se poursuivent et certain·es habitant·es ne font pas toujours attention à la propreté de la ville.
Certains mauvais gestes citoyens se perpétuent et, même s’il y a moins de monde qui se promène en ville, des déjections canines font toujours des apparitions malheureuses et des masques poussent étrangement sur le bitume.
Une déjection canine n’est ni une décoration, ni un engrais, ni un dépôt naturel qui a sa place dans l’environnement. Une crotte de chien, c’est une crotte de chien, c’est sale, ça sent mauvais, c’est nocif pour l’herbe et les végétaux et les semelles des chaussures les détestent.
10 distributeurs de canisacs gratuits sont présents dans la commune. Tous les propriétaires peuvent s’y servir, les sacs sont en plastique biodégradable et il faut les jeter dans la centaine de poubelles réparties dans toute la ville. Les chiens seront mieux acceptés, les propriétaires pourront se réjouir de participer activement à la vie en collectivité, et les piétons pourront profiter de leur promenade d’une heure à moins d’un km de chez eux en regardant le ciel et la cime des arbres.
Depuis le début de cette pandémie, de nombreuses chaînes de solidarité se sont organisées pour créer la seule barrière permettant de ne pas transmettre le virus à ses proches : les masques. Les machines à coudre ont tourné à plein régime, les élastiques étaient aux abonnés absents, mais le système D a permis de fournir beaucoup de masques faits maison.
Puis, les masques sont revenus dans les commerces, notamment les chirurgicaux jetables composés majoritairement de plastique. 450 ans : c’est le nombre d’années qu’il faudra à un tel masque pour disparaître naturellement, pour se désagréger.
Pourtant, de plus en plus sont visibles dans les espaces verts, sur les trottoirs, dans la forêt. Si chacun d’entre eux pouvait faire pousser un arbre à masques, ce serait formidable, mais ce n’est pas le cas. On appelle ça de la pollution. Là encore, les poubelles de la commune sont suffisamment nombreuses pour éviter que ces masques se retrouvent partout où ils n’ont pas leur place. Le geste est simple, rapide, citoyen et respectueux de l’environnement.
Pour rappel : toute personne prise en flagrant délit de non ramassage de déjections devra s’acquitter d’une amende de 68 euros + 50 euros de frais de nettoyage.
Pour un masque, l’abandonner sur la voie publique coûtera également 68 euros (pouvant être majoré à 180 euros en cas de contestation qui n’aboutit pas ou de non paiement).
La propreté de la ville est l’affaire de toutes et de tous. Les agents municipaux en charge de la propreté arpentent les rues de la ville toute la journée pour vider les poubelles, alimenter les distributeurs de canisacs, ramasser les déchets qui traînent, nettoyer les espaces verts, enlever les dépôts sauvages, ramasser les crottes de chien… Certaines de ces tâches, si certain·es agissaient avec plus de civisme, ne devraient pas leur incomber, ce qui leur permettrait d’être davantage présents dans toute la commune au lieu de devoir s’attarder à certains endroits.
Nous sommes toutes et tous acteurs et actrices de notre ville.
A nous de faire en sorte que le bien-vivre-ensemble à Pulnoy perdure, encore et encore.